En Gambie, l’Assemblée nationale a une nouvelle fois rejeté le projet de nouvelle Constitution, lors d’une deuxième lecture tenue ce lundi.
Le texte, censé remplacer l’actuelle loi fondamentale héritée de l’ère Jammeh, divise profondément la classe politique. Les députés de l’opposition dénoncent une concentration excessive des pouvoirs entre les mains du président de la République.
Le projet lui permettrait, entre autres, de nommer cinq membres du Parlement, dont le président de l’institution, sans qu’ils soient élus. Il aurait également la latitude de nommer aux postes stratégiques du gouvernement et de l’armée, sans consulter l’Assemblée.
Du côté de la majorité, on dénonce des critiques infondées. Elle appelle à ne pas rater cette “occasion historique” de doter le pays d’un texte fondamental plus en phase avec les réalités gambiennes.
A noter que c’est la deuxième fois en quatre ans que l’Assemblée nationale rejette un projet de nouvelle Constitution.
Plus de précisions avec Mame Anta Ndour