Le nouveau président du Burkina Faso aura à faire face aux violents combats qui endeuillent le pays et affectent les principaux secteurs de l’économie nationale. Durant toute la période de campagne, chacun des 13 candidats en lice dont le président sortant a présenté un programme qui ambitionne de renverser la tendance
A Ouagadougou, la capitale du Faso, la plupart des candidats en lice pour la présidentielle de ce 22 novembre ambitionne de redonner au pays des hommes intègres son prestige d’antan. Les portraits des candidats qui ornent les principales villes du pays en disent long sur le malaise profond que connait le pays : « Ensemble, sauvons le Faso » peut-on lire sur les affiches.
Au Burkina Faso, l’insécurité a déjà fait plus de mille morts depuis 2015 et forcé un million de personnes à fuir leur domicile. Les attaques répétées, généralement au Nord et dans l’Est a également empêché le développement de plusieurs secteurs d’activités dont le tourisme.
Depuis plusieurs années, le Burkina Faso est devenu une zone redoutée par étrangers et parfois certains nationaux qui craignent pour leur vie. La situation oblige les responsables des centres touristiques à Bobo Dioulasso, la deuxième ville du pays, à baisser les rideaux et licencier leurs personnels. Pourtant, ce secteur est très prisé par les autorités qui ont également subir les affres de la pandémie de coronavirus faisant plusieurs dizaines de morts au Burkina Faso. Le secteur s’est effondré et les principaux challengers du président Roch Marc Kaboré en course pour un second mandat disent détenir le plan de relance approprié pour redorer le blason du tourisme au Burkina Faso à travers le renversement de situation sécuritaire dans le pays.