Au Niger dans une déclaration publiée mardi, des cadres affiliés à l’ancien régime de « la renaissance », ont annoncé la création d’un Conseil de la Résistance pour la République (CCR).
Parmi les dirigeants de ce mouvement, qui entend contribuer « au rétablissement de l’ordre constitutionnel et la plénitude de la Présidence de Mohamed Bazoum dans ses fonctions », l’ancien ministre Rhissa Ag Boula, figure historique de l’ancienne rébellion touarègue des années 80-90.
Pour l’heure, le mouvement se veut politique mais prévient qu’il « se donnera tous les moyens nécessaires pour éliminer cette pratique perfide de remise en cause des choix des peuples par des militaires »
Les explications de Mourtala Zoubeirou.
La création du conseil de la résistance pour la république par l’ancien ministre Rhissa Ag Boula est balayée du revers de la main à Niamey.
C’est une réaction tardive précise Salifou Bako, analyste de l’économie politique. Selon lui, le mouvement populaire aura raison de la CEDEAO.