Plus de 8000 ivoiriens ont fui les violences électorales de la présidentielle du 31 octobre pour se réfugier dans les pays voisins dont le Libéria selon une annonce ce mardi du Haut-Commissariat de l’Onu pour les réfugiés.
Au moins 7500 ivoiriens parmi ceux qui ont les combats violents dans leur pays ont cherché refuge au Libéria, a indiqué le porte-parole du HCR Babar Baloch lors d’une conférence de presse à Genève. Le nombre de réfugiés ivoiriens dépasse largement celui de la semaine dernière selon l’agence onusienne qui précise que 3200 ivoiriens avaient déjà franchi la frontière de leur pays quelques jours plus tôt.
Plus de 60 pour cent par les nouveaux arrivants au Libéria voisin sont des enfants dont certains sont non accompagnés ou séparés de leurs parents.
Dans cette pléthore, les Nations Unies précisent qu’il y a également des personnes âgées et des femmes enceintes transportant, la plupart, très peu d’effets personnels ainsi que de vivres.
Certains réfugiés ivoiriens signalent avoir été initialement empêchés de quitter le pays et, de ce fait, ils ont dû trouver d’autres itinéraires pour rejoindre le Libéria voisin, a ajouté Babar Baloch
Beaucoup d’entre eux ont indiqué aux équipes du HCR au Libéria qu’ils espèrent rester près de la frontière jusqu’à ce que la situation en Côte d’Ivoire se stabilise.
Dans le même temps, le HCR indique que plus de 500 ivoiriens sont également arrivés au Ghana, en Guinée et au Togo où ils reçoivent une aide.
Le Haut-Commissariat de l’Onu pour les réfugiés s’est dit reconnaissant vers les gouvernements du Burkina Faso, du Ghana, de la Guinée, du Libéria et du Togo pour l’accès dont bénéficient les réfugiés ivoiriens à leurs territoires respectifs malgré les restrictions aux frontières à cause de la pandémie du coronavirus.