En Côte d’Ivoire, le gouvernement a dissous par décret les associations et syndicats estudiantins et scolaires. Cette décision fait suite à de nombreux cas de violences, parfois meurtrières, enregistrés dans les universités, impliquant ces syndicats ou associations d’élèves et d’étudiants.
La décision du gouvernement ivoirien suscite des réactions au sein du campus universitaire.
Albain ADE est allé à la rencontre des étudiants.
Cependant la décision du gouvernement ivoirien de dissoudre les syndicats et associations d’élèves et d’étudiants met fin aux activités de la FESCI, la Fédération estudiantine et scolaire de Côte d’Ivoire. Ce puissant syndicat estudiantin a été à la tête de nombreuses luttes sociales et politiques dans le pays, tout en défendant les intérêts des étudiants.
Cependant, au fil des années, la FESCI a été accusée d’être trop politisée, virant vers une forme de mafia universitaire, qui terrorise les campus. Comme l’a commenté un observateur ivoirien, cette évolution a suscité des inquiétudes quant à son influence sur la vie estudiantine.
Il est légitime de se demander si des enjeux politiques se cachent derrière la dissolution des syndicats et associations à un an de la présidentielle.
Nous vous proposons d’écouter à ce sujet Nourroudine Oyé Olé, expert consultant en communication et analyste politique ivoirien.