Depuis le mois d’août, la Côte d’Ivoire enregistre l’arrivée massive de réfugiés en provenance du Ghana.
Selon les autorités locales, plus de 13 000 personnes ont traversé le fleuve Volta, frontière naturelle entre les deux pays, pour trouver refuge dans le nord ivoirien.
Il s’agit en grande partie de femmes, d’enfants et de personnes âgées, ayant fui la région des Savanes, secouée par de violents affrontements intercommunautaires.
D’après la police ghanéenne, les combats entre les communautés Birifor et Gonja ont déjà fait au moins 23 morts. La Croix-Rouge ghanéenne avance, elle, un bilan plus lourd, avec 34 victimes. Ce conflit, ancien, trouve son origine dans une rivalité autour du contrôle de la chefferie locale.
Face à l’embrasement, le gouvernement ghanéen et les leaders traditionnels ont multiplié les médiations ces derniers mois. Parallèlement, l’armée a été déployée dans la zone pour tenter de rétablir l’ordre et contenir les violences.
