Selon un nouveau rapport de l’ONU, plus de 2 400 violations graves des droits des enfants ont été enregistrées au Burkina Faso entre 2022 et 2024. Ces violations concernent principalement des enfants pris dans la tourmente de la crise sécuritaire persistante que traverse le pays.
La majorité des violations graves des droits des enfants sont imputées à des groupes armés. Les actes les plus courants sont les meurtres et les mutilations, suivis par les enlèvements et le recrutement forcé de mineurs. Selon le rapport, 1 386 enfants ont été tués ou mutilés, certains n’ayant pas plus de huit mois. Ces atrocités ont été causées notamment par l’usage d’engins explosifs.
Plus de précisions avec Aziz Adam Soulé.