Au Burkina Faso, l’incident de tirs à la présidence mercredi dernier continue d’alimenter l’actualité.
Plusieurs communications pour un seul incident, ce qui sème la confusion.
À cela s’ajoutent les rumeurs selon lesquelles le président Ibrahim Traoré avait disparu pendant deux jours avant d’être revu à la Journée mondiale du don de sang puis à la fête de la Tabaski en civil dimanche.
Face à cette attitude inhabituelle, beaucoup demandent une déclaration publique du capitaine Traoré pour clarifier les choses.
Ce flou fait craindre un autre coup d’État. Mais pour Issouf Ouédraogo, journaliste et analyste politique burkinabè, il n’y a pas de raison de paniquer.
Il est interrogé par Essouly DIEDHIOU.