Au Burkina Faso, le parti au pouvoir, Mouvement pour le Progrès et le Peuple, réponds aux accusations de corruption du réseau national de lutte contre la corruption REN-LAC Dans un rapport jeudi, le réseau a annoncé que tous les partis ayant pris part aux dernières élections ont fait usage de plusieurs formes de corruption. Le partir au pouvoir de Roch Kaboré est en tête des partis corrompus selon le réseau. Une fausse accusation selon les responsables du MPP qui disent ne jamais compter sur la fraude pour gagner la dernière présidentielle.
« Je ne voudrais pas faire de polémique », a déclaré Simon Compaoré à l’occasion de cette première session de l’année pour son bureau politique le MPP. Je veux simplement dire que nous sommes fiers de notre victoire. Une victoire acquise honnêtement, martèle le président du MPP
Simon Compaoré balaie du revers de la main les accusations du REN-LAC qui place son parti en tête de liste de ceux qui ont fait usage de fraudes lors des élections de novembre 2020.
Le réseau national de lutte contre la corruption a estimé dans un rapport publié le 11 février dernier que tous les partis avaient fait usage de plusieurs formes de corruption lors de ce scrutin et l’argent représente 60% des formes de corruption mises en jeu.
Les partis de l’opposition notamment le CDP et l’UPC n’ont pas encore commenté cette révélation du REN-LAC.
Le MPP se dit déjà serein, en plus de la fierté qu’il affiche après avoir notamment réussi un coup K.O à briguer un second mandat.
Le scrutin était sans incidents majeurs selon les observateurs nationaux et même la communauté nationale,
Le président Kaboré s’en était sorti avec 57,74% pour cent des voix, un score bien plus élevé que celui de 2015. Ses challengers notamment Eddie Komboïgo du CDP et Zéphirin Diabré de l’UPC ont fini respectivement 2e et 3e avec 15,54% et 12,46%
