Alors que la campagne pour les élections générales du 22 novembre s’achève ce vendredi, Zéphirin Diabré, le chef de file de l’opposition a déclaré depuis Banfora dans l’extrême ouest du Burkina Faso qu’il ne reconnaitra pas les résultats de la présidentielle si le moindre cas de fraude a été signalé.
Le candidat de l’Union pour le progrès et le changement (UPC) Zéphirin Diabré jette un discrédit sur la commission électorale en charge de l’organisation de la présidentielle et des législatives du 22 novembre. Le chef de file de l’opposition met en garde contre toute fraude et s’oppose à toute idée de publier les résultats de la présidentielle dès le lendemain du scrutin. Pour Zéphirin Diabré, la CENI doit prendre le temps « nécessaire » pour compiler les résultats par centre de vote avant de les ébruiter alors que les responsables de l’institution électorale indiquent que les résultats du vote pour le compte de la présidentielle peuvent être disponible à partir du 23 novembre.
Dans un communiqué publié ce jeudi, le président de la CENI a indiqué que 368 centres communaux de compilation des résultats ont été installés à travers le territoire. Selon l’article 98 du Code électoral, poursuit Newton Ahmed Barry, l’institution assure la proclamation des résultats provisoires dans les sept jours à compter de la date de clôture des opérations électorales. En cas de nécessité, elle peut demander au Conseil constitutionnel une prolongation qui ne saurait excéder trois jours.
