Les autorités burkinabè mettent en garde les médias du pays, notamment les journalistes. Selon le porte-parole du gouvernement, Jean Emmanuel Ouédraogo, « Tout média qui fera la promotion du terrorisme sera purement suspendu ».
Déclaration qu’il a fait hier lors d’une conférence de presse.
Il a appelé les journalistes burkinabè à soutenir plutôt les autorités dans la lutte contre les groupes armés.
Le gouvernement entend s’assumer, prévient le ministre burkinabè de la communication, porte-parole du gouvernement.
Une sortie du ministre qui n’est pas du goût des journalistes du pays. Les hommes de médias invitent le gouvernement à respecter l’équidistance dans le traitement de l’information, surtout la liberté de la presse
Les autorités de transition ont suspendu la chaîne France 24 lundi dernier pour avoir donné la parole au chef du groupe Al-Qaïda dans le pays. Une mesure qui intervient quelques mois après avoir arrêté la diffusion de RFI dans au Burkina Faso.
Martin Kaba, notre correspondant au Burkina Faso, nous en dit plus.
Une sortie du ministre burkinabè de la transition qui fait déjà réagir à Ouagadougou.
Au sein de la presse Burkinabè on invite le gouvernement à respecter l’équidistance dans le traitement de l’information surtout la liberté de la presse.
Des professionnels des médias invitent plutôt le gouvernement à accompagner la presse dans le traitement des questions liés à la crise sécuritaire afin qu’il y ait une synergie d’action.
Ecoutez à ce sujet Albert Nagreogo, journaliste directeur de publication du journal en ligne Libre info au Burkina Faso.
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