Le réseau national de lutte anti-corruption a présenté la police burkinabé comme l’institution la plus corrompue du pays dans son rapport de l’année 2019. L’enquête menée dans 13 villes du pays laisse découvrir que la corruption est encore endémique malgré les nombreux efforts de lutte contre le fléau.
Le réseau national de lutte contre la corruption a interrogé 1990 personnes dans 13 villes du pays. Et comme l’année dernière, le rapport de cette année indique que la police municipale est l’institution la plus corrompue du Burkina Faso suivie de la douane, déclare Sagado Nakanabo, secrétaire exécutif du REN-LAC.
Il ressort également de cette étude que la majorité des enquêtés estiment que la corruption est encore fréquente dans le pays. Cela se traduit selon Sagado Nakanabo, par un manque de volonté et d’exemplarité au sommet de l’Etat.
La collecte des données a été menée du 09 au 20 novembre 2019 et a concerné un échantillon de 1990 personnes. Le RENLAC recommande des sanctions contre les agents épinglés dans le rapport ainsi que l’amélioration des conditions de travail dans le pays.
Correspondance de Martin Kaba