L’annonce de la mort du webactiviste burkinabè Alain Traoré en territoire ivoirien a provoqué une vague d’indignation au Burkina Faso. Les autorités burkinabè contestent fermement la thèse du suicide avancée par les autorités ivoiriennes et privilégient la piste d’un assassinat.
À Ouagadougou, le ministre des Affaires étrangères a convoqué la chargée d’affaires de l’ambassade de Côte d’Ivoire. À cette occasion, il a déclaré :
« Nous exigeons que toute la lumière soit faite sur ce drame. Étant donné qu’il a été déchu de la nationalité ivoirienne, il reste un Burkinabè, et nous voulons recevoir le corps de notre compatriote ici, au Burkina Faso. » Les autorités burkinabè exigent le rapatriement de la dépouille du défunt.
Plus de détails avec Martin Kaba
Cette affaire survient dans un contexte de relations diplomatiques tendues entre la Côte d’Ivoire et le Burkina Faso ces derniers mois. Des craintes sont déjà à l’ordre du jour. Abidjan est pointé du doigt après sa communication autour de cette affaire.
Pour décrypter les enjeux de cette situation, Demba Amar Anne en parle avec Hervé Wendiyam Lankoandé, expert en relations internationales.
Il est l’invité de la rédaction.