Une quarantaine de personnes ont été enlevées dans le camp des déplacés internes de Barsalogho, dans le centre nord du Burkina. Le rapt a été accueilli dans la nuit du dimanche au 02 août. Les auteurs de cette opération ne sont pas identifiés mais les doigts sont pointés vers les djihadistes terrorisent la population dans la région.
Le rapport de cet enlèvement de masse a été fait par un communiqué de l'ONG locale, Collectif contre l'impunité et la stigmatisation des communautés (CISC). L'ONG à partir des témoignages des déplacés a fait savoir que précédemment dans la nuit du jeudi 29 au vendredi 30 juillet, vers 2 heures du matin, des hommes armés ont surgi dans le camp de Barsalogho et ont enlevé 2 personnes. De passage, ils ont donné un ultimatum d'une semaine aux habitants du camp pour le vider.
Après la dernière intervention de ces hommes, les déplacés du camp de Barsaloho ont quitté le camp. Malgré les alertes du CISC les autorités burkinabés depuis le drame n'ont pas communiqué sur le fait.
Depuis 2015, le Burkina Faso est en proie à des attaques terroristes qui ont provoqué de nombreuses incursions avec pour conséquence plus de 17 500 déplacés burkinabés dans les pays voisins.