Au Burkina Faso, 170 personnes ont trouvé la mort il y a une semaine dans trois villages du nord. Ces personnes auraient été exécutées, selon un communiqué du procureur de Ouahigouya, paru hier samedi.
Il s’agit « d’attaques meurtrières massives », selon le procureur près le Tribunal de Grande instance de Ouahigouya.
Les faits se sont déroulés le 25 février dernier dans les villages de Komsilga, Nodin et Soroe, dans la province du Yatenga, région du Nord.
Dans son communiqué publié ce samedi, le procureur, Aly Benjamin Coulibaly parle de personnes exécutées, sans dire pour autant qui sont les auteurs de cette exécution massive.
Les constatations d’usage ont été effectuées le 29 février dernier, soit quatre jours après les faits. « Au regard de la gravité et de la circonstance de toutes ces dénonciations et informations, mon parquet instruisait ses services de police judiciaire d’ouvrir une enquête aux fins d’élucider les faits », poursuit le procureur, qui lance du même coup, « un appel à toutes les personnes qui disposeraient d’éléments ou d’informations sur ces faits à les communiquer ».
Ces attaques du 25 février sont intervenues au lendemain de celles de Natiaboni, dans la région de l’Est, dans une mosquée et d’Essakane village, dans la région du Sahel, dans une église.
Elles ont respectivement fait 14 et 15 morts, selon des communiqués de la Fédération des associations islamiques et l’évêque du Diocèse de Dori.
De notre correspondant à Ouagadougou, Martin Kaba.