Au Bénin, la question se pose depuis la conférence de presse du parti d’opposition vendredi dernier.
Les élus de la minorité parlementaire ont annoncé avoir introduit une proposition de loi pour obtenir l’amnistie pour ceux qu’ils appellent « prisonniers et détenus politiques ».
Etant seulement 28 députés sur 109, ils comptent sur le soutien de la majorité parlementaire et du Président Patrice Talon pour faire aboutir le texte.
Quel intérêt la coalition au pouvoir au Bénin a-t-elle à s’impliquer dans une telle initiative de l’opposition ?
Suivez la lecture de notre invité, l’analyste politique Joël Atayi Guèdègbé. Il est interrogé par Rudolph Karl à Cotonou.