Le Président béninois Patrice Talon a accordé une grande interview à la télévision publique béninoise ce week-end. Le Chef d’Etat a abordé plusieurs sujets dont celui relatif à la présidentielle de 2026. Il affirme qu’il ne se représentera pas et passera la main après ses deux mandats constitutionnels.
Au cours de l’entretien, le dirigeant béninois a réitéré sa volonté de se réconcilier avec les États voisins victimes de coup d’État, de protéger les droits de l’homme et de sauvegarder la démocratie, entre autres.
L’ancien président béninois Thomas Boni Yayi a été l’un des rares leaders de l’opposition à réagir immédiatement à l’émission. Sa préoccupation, comme beaucoup d’autres, concerne, le respect de la limitation des mandats présidentiels, un engagement que Patrice Talon a renouvelé au cours de l’interview.
Interrogé sur son successeur, Patrice Talon a répondu, je cite : “Je ne suis pas du genre à promouvoir ma famille, mes amis, mes proches dans les affaires politiques mais il n’y aura pas de candidat au Bénin sans parti politique à l’avenir”.
Cette déclaration réfute les allégations selon lesquelles il serait secrètement en train de promouvoir un successeur du nom d’Olivier Boko.
Le cas de deux personnalités de l’opposition détenues, Reckiyat Madougou et Joel Aivo, a été mis en avant.
A ce sujet, le chef de l’Etat a fait saloir que leurs poursuites s’inscrivaient dans un processus judiciaire sur lequel il n’avait aucune influence et qu’une amnistie ne peut être accordée à quelques personnes.
Ces deux personnes étaient accusées d’association avec des terroristes et d’actes d’atteinte à la sécurité nationale à l’approche de la dernière présidentielle.
Le président Patrice Talon a assuré que le niveau de vie de ses concitoyens s’améliore et que l’économie serait en plein essor, compte tenu des réformes économiques.