Au Bénin, Patrice Talon a gracié 400 prisonniers, dont 47 militants de l’opposition.
Une décision prise vendredi dernier au lendemain de la fête de l’indépendance.
Ils purgeaient des peines allant de 38 mois à 10 ans de prison.
Ils avaient été condamnés par la Cour de répression des infractions (Criet) entre autre pour « participation à attroupement armé, atteinte ou complicité d’atteinte à l’intégrité du territoire ».
Ils avaient été interpellés et jugés après les violences électorales de 2019 et 2021.
Les deux absentes de cette liste sont Joel Aivo et Rekya Madougou, deux grandes figures de l’opposition.
Certains partis politiques et les anciens président Thomas Boni Yayi et Nicéphore Soglo continuent de demander leur libération.