Au Niger, c’est un entretien marathon de près de quatre tours d’horloge que le général Abdourahmane Tiani a accordé à la télévision publique ce week-end. Le chef de la junte au pouvoir a une nouvelle fois accusé la France, ainsi que certains voisins du Niger, de comploter pour déstabiliser le Sahel.
Le général Tiani affirme que deux cellules françaises seraient actuellement actives dans la région. Celles-ci regrouperaient des officiers français dont l’objectif serait, selon lui, de « prévenir toute contamination sahélienne » et de maintenir une influence militaire dans la zone.
Le président du Conseil national pour la sauvegarde de la patrie (CNSP) est également revenu sur l’expulsion récente de plusieurs organisations non gouvernementales du territoire nigérien, justifiant cette décision par la volonté de préserver la souveraineté nationale.