Au Tchad, une grâce présidentielle a été accordée à la plupart des 400 rebelles du Fact, condamnés la semaine dernière à la prison à vie, notamment pour atteinte à la vie de l’ex-président Idriss Deby Itno.
Cette grâce est une concrétisation de la promesse prise par le président de la transition tchadienne, dans le cadre d’un accord de paix signé à Doha, le 8 août dernier, avec certains groupes rebelles.
Mais la mesure est loin d’être inclusive. Elle ne concerne pas en effet le chef du mouvement rebelle en exil, Mahamat Mahdi Ali, et 55 membres de l’organisation condamnés par contumace à la prison à vie mardi dernier.
Pour Evariste Toldé, politologue tchadien, cette mesure est loin d’apaiser la tension entre l’Etat tchadien et les rebelles.