Les autorités burkinabè ont confirmé ce lundi 23 janvier avoir demandé le départ des 400 forces spéciales françaises présentes au Faso.

L’annonce a été faite par le porte-parole du gouvernement lui-même lors d’une interview sur la Radio-Télévision du Burkina RTB.

Selon Jean-Emmanuel Ouédraogo, le gouvernement dénonce : « l’accord qui permet aux forces françaises de d’être présentes au Burkina Faso ».

Toujours d’après lui, « cette dénonciation est dans l’ordre normal des choses, elle est prévue dans les termes de l’accord militaire. »

« Le Burkina compte sur ses propres moyens »

Les autorités de transition sont donc résolues à mener seules la guerre contre le terrorisme dans le pays. Sur la chaine nationale,  Jean-Emmanuel Ouédraogo déclare : « Le Burkina compte sur ses propres moyens…La vision du président de la transition aujourd’hui, c’est que ce sont les burkinabè eux-mêmes qui vont consentir les sacrifices pour la libération et la reconquête de notre territoire et surtout pour la refondation ».

Dimanche, le président français avait demandé des clarifications suite aux informations relayant une supposée demande de départ des soldats français.

Ouagadougou avait même autorisé, ce weekend, la tenue d’une manifestation contre la présence sur le pays des forces françaises et celle de l’ambassadeur de la France au Burkina, Luc Hallade.