L’opposante béninoise Reckya Madougou a été arrêtée ce mercredi à Porto-Novo alors qu’elle venait de finir une conférence de presse avec d’autres leaders de l’opposition qui réclament leur participation à la présidentielle du 11 avril prochain. La justice poursuit la candidate recalée du parti Les Démocrates à la prochaine présidentielle pour associations des malfaiteurs et terrorisme.
Nous trouvons que c’est quand même abusif ce mandat d’amener du procureur spécial de la CRIET dans la mesure où Mme Reckya Madougou circule depuis plus de deux mois au Bénin, a réagi l’avocat de l’opposante béninoise Me Renaud Agbodjo joint par la WADR.
Ce mercredi, la police dit avoir arrêté la candidate recalée à la présidentielle d’avril prochain en exécution d’un mandat d’arrêt contre l’opposante béninoise citée dans une affaire d’associations de malfaiteurs et terrorisme.
L’ancienne ministre sous Boni Yayi l’ancien président béninois et opposant à Patrice Talon son successeur avait été arrêtée alors qu’elle venait de terminer une conférence de presse conjointement animée avec d’autres leaders de l’opposition qui réclament une présidentielle inclusive et transparente en 2021. Partageant la même voiture que Reckya Madougou avant son arrestation, le constitutionnaliste béninois et opposant déclaré à Patrice Talon rassure de son soutien ainsi que celui de toute l’opposition béninoise à la conseillère spéciale du président togolais Faure Gnassingbé rentré à Cotonou pour tenter de prendre part à la présidentielle du 11 avril prochain.
En février dernier, la Commission électorale a rejeté la plupart des dossiers des candidats de l’opposition pour seulement trois candidatures dont celle du président sortant Patrice Talon qui avait promis en 2016 quand il prenait le pouvoir de faire seulement un mandat à la tête du Bénin.