Au Niger, Hama Amadou est toujours en garde à vue pour avoir commandité, selon les autorités, les troubles que le Niger connait depuis la proclamation des résultats provisoires du second tour de la présidentielle a été auditionné en fin de semaine dernière par la police judiciaire.
L’interrogatoire du principal opposant nigérien a tourné autour des propos qu’il a tenu lors de la campagne électorale menée en faveur de Mahamane Ousmane déclaré perdant du second tour du scrutin avec environ 45% des suffrages, a indiqué Me Mossi Boubacar l’avocat de Hama Amadou.
Accusé d’être à l’origine des tensions postélectorales que le Niger connait depuis mardi soir, l’ancien premier ministre « s’est présenté de son propre gré » devant la police judiciaire a précisé son principal conseil qui dément les propos du ministre nigérien de l’intérieur selon lesquels le principal opposant nigérien s’est rendu aux forces de l’ordre.
Hama Amadou n’a reçu aucune plainte notifiant les faits qui lui sont reprochés, poursuit Me Mossi Boubacar et les interrogations des éléments de la police judiciaire n’ont permis de formuler aucun grief contre son client. Les conseils de Hama Amadou dont la candidature pour la dernière présidentielle a été rejetée accusent les autorités nigériennes de représailles et d’acharnement contre Hama Amadou. Notre client subit les représailles des propos qu’il a tenus pendant la campagne électorale, conclut Me Mossi Boubacar.
Il répond aux questions d’Awal ADJO