Au Sénégal, le bureau de l’assemblée nationale s’est réuni ce jeudi pour statuer sur le cas Ousmane Sonko visé par une plainte pour viols répétés sur une femme travaillant dans un salon de massage à Dakar. La procédure va durer environ huit jours mais elle pourrait aller encore plus vite au regard de rapidité marquant les faits depuis que cette affaire a été rendue publique.
Les travaux ont débuté au sein de l’hémicycle ce jeudi suite à une demande formulée par le procureur de la république. Dans l’après-midi il y aura la conférence des présidents de commission après le bureau de l’assemblée nationale qui vont aussi se réunir sur la demande de levée de l’immunité parlementaire de l’opposant Ousmane Sonko. En cas de décision favorable à cette demande formulée par le procureur de la république, une commission ad hoc de 11 députés dont trois de l’opposition se chargera d’entendre le député en personne en vue de préparer un rapport détaillé sur ce qui lui est reproché.
Un rapport qui sera soumis à la plénière de l’assemblée nationale. Ousmane Sonko pourrait à ce moment de la procédure refuser de se prêter aux questions de ses collègues. Il peut aussi choisir un autre député pour le représenter devant la commission mandatée.
La séance plénière devrait avoir lieu en présence de tous les députés mais avec la pandémie de covid-19 les choses pourraient ne pas se passer ainsi. C’est lors de cette rencontre que le contenu du rapport sera évalué pour décider de la levée ou non de l’immunité du député sénégalais Ousmane Sonko visé par une plainte pour viols répétés sur une femme dans un salon de massage à Dakar. La procédure, sans surprise, devrait aller vite selon plusieurs observateurs qui évoquent à la fois la configuration actuelle de l’assemblée nationale, l’intérêt accordé à ce sujet par les autorités du pays et la rapidité avec laquelle la procédure se déroule.
