Le premier ministre burkinabè Christophe Dabiré a fait face aux députés le 4 février dernier pour présenter la politique générale de son gouvernement. Son programme d’action à la primature est consacré à la question du développement, de la réconciliation nationale et de l’insécurité qui affecte le pays depuis 2015.
La feuille de route de mon gouvernement […] sera articulée autour de la nécessité de consolider la paix, la sécurité, la cohésion sociale et de promouvoir la réconciliation nationale, a déclaré Christophe Dabiré devant les députés burkinabè. Face aux diverses attaques qui endeuillent le pays, le premier ministre burkinabè a fait savoir que son gouvernement est sur une ligne qui bouge et que les résultats sont perceptibles.
Christophe Dabiré est revenu sur la situation des volontaires aux côtés des soldats du pays qui combattent du mieux qu’ils peuvent le fléau.
Entre autres mesures pour en finir avec ce problème qui a déjà fait des milliers de déplacés internes dans le pays, le chef du gouvernement au Faso s’est dit favorable pour un redécoupage territorial pour renforcer la présence de l’Etat dans les régions du pays où l’insécurité est devenue récurrente. Une proposition saluée par plusieurs spécialistes des questions sécuritaires. Pour eux, certaines régions sont presque incontrôlables pour les autorités à cause de leur superficie. Jonas Bazié qui travaille sur les questions de lutte contre le terrorisme nous détaille les avantages que pourrait avoir ce redécoupage territorial.