Après l’annonce officielle des trois pays de l’Alliance des États du Sahel (AES) de leur retrait de la Cour pénale internationale (CPI), une question demeure : les trois pays ont-ils les moyens de leur ambition ?
Cette décision s’inscrit dans une logique de consolidation institutionnelle au sein des trois États. Ils qualifient l’institution d’« instrument de répression néocoloniale ».
Niamey, Ouagadougou et Bamako souhaitent désormais mettre en place une Cour pénale sahélienne ainsi que des instances spécialisées pour statuer sur les crimes de terrorisme et les crimes contre l’humanité.
Cependant, les trois pays disposent-ils des moyens nécessaires pour mener à bien ce projet ?
Réponse avec Géraud Neema, expert en relations internationales. Il est l’invité de la rédaction. Entretien réalisé par Demba Amar Anne.