Le Parti des Peuples Africains – Côte d’Ivoire (PPA-CI) hausse le ton après l’arrestation de plusieurs de ses militants. Lors d’une conférence de presse tenue hier à Abidjan, la formation politique de l’ancien Président Laurent Gbagbo a vigoureusement dénoncé ce qu’elle qualifie de “répression arbitraire” à l’encontre de ses membres.
Selon le parti, les arrestations sont survenues dans la nuit du vendredi 1er au samedi 2 août, après des incidents survenus à Niangon Sud, un quartier de la commune de Yopougon. Plusieurs dizaines de jeunes, vêtus de tee-shirts noirs et encagoulés, auraient semé la panique peu après minuit. Accusés d’appartenir au PPA-CI, ils sont soupçonnés d’actes de vandalisme, notamment contre un bus de la SOTRA (Société de Transport Abidjanais) et un véhicule de la police.
Le gouvernement n’a pas tardé à réagir. Le ministre de l’Intérieur et de la Sécurité, Diomandé Vagondo, a dénoncé les agissements de certaines personnes qu’il accuse de vouloir créer une psychose à l’approche de l’élection présidentielle. Il a tenu à rappeler qu’aucune interpellation ne se fait de manière arbitraire.
Plus de détails avec notre correspondant à Abidjan, Marcel Ariston Blé
