Le collectif Caminando Fronteras a publié, mardi, un rapport alarmant sur les décès liés à la migration irrégulière. Dans ce document, l’organisation recense près de 2 000 personnes mortes entre le 1er janvier et le 31 mai 2025, aux portes de l’Europe, le long de la frontière occidentale euro-africaine. Parmi les victimes, de nombreuses femmes.
Le rapport pointe du doigt les politiques de contrôle aux frontières, responsables, selon l’ONG, de 47 % des naufrages. Il évoque notamment des retards dans les secours, l’absence d’activation des moyens disponibles, des décisions arbitraires sur les protocoles de sauvetage, ou encore des discriminations géographiques dans les interventions.
L’ONG dénonce les politiques migratoires, qu’elle juge responsables de cette hécatombe.
Document parcouru par Demba Amar Anne.