La 43e réunion ordinaire du comité des chefs d’état-major des armées de la CEDEAO s’est achevée ce jeudi à Abuja. Pendant trois jours, les armées des pays membres du bloc régional ont examiné la situation sécuritaire dans le Sahel.
L’organisation ouest-africaine a approuvé l’activation de sa Force en attente afin de lutter contre le terrorisme et d’autres menaces pesant sur la stabilité de l’Afrique de l’Ouest. Le retrait du Burkina Faso, du Mali et du Niger de la CEDEAO a également été abordé au cours des discussions.
Dans un esprit de coopération, l’organisation tend la main aux pays de l’Alliance des États du Sahel (AES) pour une lutte commune contre le terrorisme dans la région.
Cependant, selon le Dr Arnaud Houénou, expert béninois en sécurité et défense africaine, le déploiement de la Force en attente de la CEDEAO pourrait être compromis en raison des tensions persistantes entre la CEDEAO et l’AES.
Dr Arnaud Houénou est joint par Moustapha Diakhité. Écoutons son analyse.