Au Niger la justice a ordonné mardi la libération de deux proches de l’ancien président Mohamed Bazoum, gardés dans les locaux de la gendarmerie nationale.
Une décision saluée comme une victoire du droit et réconforte certains acteurs de la société civile.
Abderrahmane Ben Hamaye, journaliste travaillant au sein de la Présidence sous Mohamed Bazoum et Mohamed Moubarak, cousin de l’épouse du président déchu, ont été interpellés, il y a de cela 6 mois.
Ils étaient accusés “d’atteinte à la sûreté de l’Etat et tentative d’exfiltration de l’ex-président”.
Gardés dans les locaux de la gendarmerie nationale pour les besoins de l’enquête, ils n’ont jamais été présentés à un juge.
L’un de leurs avocats a donc saisi le juge de référé pour constater la violation de leurs droits et demander leur libération.
Une requête à laquelle le juge a accédé ce mardi.
Cette décision d’ordonner leur libération est toutefois saluée par des acteurs de la société civile, dont le Forum pour une Citoyenne Responsable.
De notre correspondant à Niamey, Mourtala Zoubeirou