Au Burkina Faso, 53 combattants dont 17 militaires ont perdu la vie dans la lutte contre le terrorisme. L’information a été confirmée ce mardi 05 septembre par l’Etat-major général des armées à travers un communiqué. Il s’agit d’une unité engagée dans libération de la commune de Koumbri, dans la région du nord, sous l’emprise des groupes armées depuis 2021. Des détails avec notre correspondant, Martin Kaba.
Les faits se sont produits ce lundi 04 septembre.
Une unité du 12e Régiment d’infanterie commando de Ouahigouya, dans le nord, a été déployée dans la zone de Koumbri, à une quarantaine de kilomètres. Une unité en avant-garde, pour permettre la reprise de la zone sous emprise terroriste depuis deux ans.
« Au cours de sa progression, cette unité a connu plusieurs incidents et des tirs de harcèlement qu’elle a réussi à surmonter avec détermination jusqu’à destination », relate le communiqué de l’Etat-major général des armées publié ce mardi 05 septembre.
C’est dans le cadre de cette opération que des combats ont opposé l’unité, composée de militaires et volontaires pour la défense de la patrie. Des combats qualifiés d’intenses.
« La bravoure et la détermination de nos combattants ont permis d’opposer une résistance farouche, de repousser l’attaque et de neutraliser plusieurs dizaines de terroristes », poursuit la note.
Au bilan, 53 combattants ont perdu la vie dont 17 militaires et 36 Volontaires pour la défense de la Patrie et une trentaine de blessés évacués et pris en charge. La hiérarchie militaire ajoute que des opérations de riposte immédiatement déclenchées et appuyées par plusieurs vecteurs aériens, ont permis de neutraliser plusieurs assaillants et de détruire leur matériel de combat.
