La CEDEAO et l’Union Africaine, à travers le conseil paix et sécurité, fustigent la démarche des militaires à Niamey de poursuivre le président déchu Mohamed Bazoum pour « haute trahison » et « atteinte à la sûreté du pays ». C’est une « nouvelle provocation », indique l’organisation régionale.
Dimanche nuit, dans une déclaration lue à la télévision nationale, le CNSP a affirmé avoir réuni « les éléments de preuves nécessaires pour poursuivre, devant les instances nationales et internationales compétentes, le président déchu ainsi que ses complices locaux et étrangers pour haute trahison et atteinte à la sûreté intérieure et extérieure du Niger ».
A Niamey, la démarche fait débat, Mohamed Bazoum peut être jugé sur la base de la constitution ou encore du code pénal, si les faits se confirment.
Le point avec Patrick Degbevi.